La psychomotricité est un métier paramédical faisant le lien entre les fonctions motrices : «pouvoir faire», cognitives : «savoir-faire» et affectives «vouloir faire».
Nous sommes des êtres en mouvement et à chaque instant de notre vie, nous ajustons notre corps afin d’être à l’aise dans celui-ci et dans l’espace qui nous entoure.
Le psychomotricien, la psychomotricienne, accompagne et intervient dans toutes les périodes de la vie, de la naissance à la fin de vie.
Le bon développement psychomoteur est ainsi favorisé et lorsque celui-ci est perturbé par un trouble ou un handicap (d’origine physique ou psychique), le psychomotricien ou la psychomotricienne, propose un accompagnement à visée thérapeutique ou rééducative par le biais d’une approche corporelle et ludique.
Le développement psychomoteur va permettre la mise en place des grandes fonctions psychomotrices dont toutes nos actions dépendent :
• la motricité globale, les coordinations et les équilibres
• la motricité fine et la graphomotricité
• les représentations spatiales et temporelles
• la latéralité
• le schéma corporel et l’image du corps
• le tonus
• la relation et les régulations tonicoémotionnelles
La psychomotricité au sein de l’école : accompagnement et prévention
Dans une volonté de prévention et selon les besoins de chacun-e, le but de la psychomotricité est d’accompagner l’enfant à expérimenter de nouvelles sensations motrices, cognitives, émotionnelles et sensorielles.
La psychomotricienne, Juliette, propose, tous les mardis matins, des ateliers élaborés en fonction de ses observations et du retour des enseignantes.
En petit groupe ou en individuel pour toutes les classes de la 0P à la 2P, elle stimule ainsi les différentes capacités psychomotrices de l’enfant puis l’amène à prendre conscience de son corps dans l‘espace et au contact des autres.
Par exemple, les enfants ont discuté des différentes émotions qu’ils pouvaient ressentir et ont pris conscience de la réaction de leur corps pour chaque émotion identifiée : position des bras, des jambes, du visage, posture générale, respiration.
Ils ont alors construit tous ensemble un parcours sous le regard de Juliette (motricité globale, approche sensorielle), favorisant ainsi le dialogue et le mouvement pour entrer dans un jeu collaboratif : mimer une émotion tout au long du parcours.
Le parcours est alors un prétexte pour confronter les enfants et les mettre en situation de dialoguer, d’écouter, d’observer. Les faire verbaliser ce qu’ils ressentent est une étape primordiale dans la construction de leur conscientisation.
A l’issu des ateliers, les enfants bénéficient d’un temps de relaxation tout en douceur et en musique.